Sécurité et Justice
La sécurité et la justice sont au cœur des préoccupations des français. Au cours de cette législature, nous avons rendu la sécurité plus efficace et plus proche des français, nous avons soutenu davantage nos forces de l'ordre. La sécurité civile, exsangue a été renforcée, quant à la justice, la majorité présidentielle et le gouvernement ont souhaité lui redonner les moyens pour agir efficacement.
Une sécurité plus efficace et plus proche des français.
Après plusieurs années de diminution d'effectifs, nos forces de l'ordre étaient en 2017 en sous-effectif et incapables d'apporter la sécurité et la protection à l'ensemble de nos compatriotes. Engagement du Président de la République, nous avons voté chaque année une augmentation des moyens et permis le recrutement annuel de 2000 policiers et gendarmes supplémentaires. En tout, pas moins de 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires auront été recrutés pour palier à ce manque d'effectif.
Cette augmentation s'est alliée avec une hausse du budget de la sécurité mais également avec une modernisation de notre système de sécurité. Ainsi, les tâches administratives ont été déléguées, afin que les forces de l'ordre soient plus présentes sur le terrain. Nous avons voté le déploiement de la vidéo protection et la généralisation des caméras piétons pour l'ensemble des policiers permettant de rassurer population et policiers. Enfin, conscient des enjeux de la radicalisation et car le risque terroriste islamique ou d'extrême droite aura été d'actualité tout le quinquennat, nous avons voté la possibilité de fermer les lieux de culte qui promeuvent l'incitation à la haine et à la discrimination, faciliter les perquisitions et visites des lieux suspectés d'être fréquentés par une personne qui représente une menace terroriste.
Soutenir davantage nos forces de l'ordre
Les parlementaires ont été témoins des difficultés matérielles de nos forces de l'ordre dans nos circonscriptions. Plusieurs rapports parlementaires ont fait état des conditions de travail dégradées pour mener à bien leur mission de protection de la population. Aussi, ce quinquennat a permis de renouveler le matériel et de réaliser des travaux de maintenance pour améliorer le quotidien des policiers et des gendarmes dans les casernes et les commissariats.
Nous avons revalorisé les salaires des agents qui font des heures de nuit, et engagé le ministère de l'intérieur sur la question des heures supplémentaires non payées.
Améliorer notre système de sécurité civile.
La sécurité civile connaît double crise. Celle des vocations, et celle de la surcharge des interventions. Face à ce constat, mon collègue Fabien Matras s'est engagé avec les sapeurs-pompiers dans un travail de fonds pour répondre aux différentes questions.
En 2021, le parlement adopta sa loi. Elle répond de manière concrète et pratique à ces nombreuses difficultés relevées dans son rapport. Ainsi, un numéro unique d'urgence sera expérimenté en fusionnant les plateformes d'appel d'urgence, afin de renforcer les synergies entre les professionnels de santé et la sécurité civile. Une réserve de sécurité civile sera mise en place dans chaque département, permettant de mobiliser ces femmes et ces hommes lors des crises touchant les départements. Contre les agressions qui se multiplient lors des interventions, nous avons prévu de durcir les sanctions. Enfin, nous avons augmenté la prime de feu et supprimé la sur cotisation sur cette prime, permettant un gain net de pouvoir d'achat pour chaque sapeur-pompier professionnel de 150 euros par mois.
Renforcer notre justice au plus près des citoyens
L'institution judiciaire pâtie aujourd'hui d'un abandon de plus d'une décennie du politique. Aussi, la marche était grande en 2017 pour rendre la confiance de nos concitoyens en un système judiciaire juste et qui apporte des réponses le plus efficacement aux justiciables. Ainsi, nous avons voté pendant 5 ans, une hausse constante des crédits, augmentant d'un tiers le budget justice entre 2017 et 2022. Un plan de 15 000 places de prison est en cours de réalisation, pour que la privation de liberté ne rime plus avec privation de dignité et pour appliquer réellement les peines. 2100 emplois ont été créées pour améliorer le fonctionnement des tribunaux et réduire les délais de traitement des dossiers, notamment des postes de greffiers. La lutte contre la haine en ligne est devenue une priorité de ces dernières années, tant cela est devenu prégnant. Un parquet dédié a été créé, des obligations de moyens et de transparence des plateformes numériques pour lutter contre la haine en ligne, les infox ou le cyber harcèlement ont été votées. Enfin, afin de répondre à l'exigence de rapidité de nos citoyens sur les petits litiges, une plateforme numérique rapide permet de traiter à l'amiable ces litiges.